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Auteur Henry Purcell

Mise en scène Henry Dupont

Direction Musicale Michel Laplénie, Yvon Repérant et Simon Heyerick

Avec les chanteurs et musiciens de l’Académie de musique ancienne

Comédiens Michel Alban & Claude Mailhon

Costumes Henry Dupont

Assistantes Costumières Anne Chambon, Elisabeth Cerqueira

Production Festival du Périgord Noir 2009

The Fairy Queen

Cet opéra de Henry Purcell, inspiré du Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare, a été créé durant l’Académie de musique ancienne du Festival du Périgord Noir les 8 et 9 août 2009.

Une reprise a eu lieu au Théâtre Municipal de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) le Dimanche 9 Octobre 2011 Des images sur le site de la ville de Brive. Cliquer sur le lien suivant : http://www.brivemag.fr/?p=68191

Note de mise en scène par Henry Dupont :

Alors que les rayons du soleil inclinent les ombres, des hommes et des femmes s’apprêtent à se retirer pour aller se coucher après une soirée bien festive. Parmi eux veut s’enfuir un jeune couple pour se cacher dans la forêt et ainsi mieux savourer les premiers désirs de leur amour naissant. Titania, éloignée de son mari Obéron et accompagnée de ses fées est elle-même, sujette à de doux sentiments pour son nouvel amant… Ainsi commence The Fairy Queen, vibrant concert autour des fées et de leur reine Titania, qui, par leurs pouvoirs magiques, influencent les pauvres humains ignorants et démunis face aux premiers miroitements de l’amour. Elle demande la bénédiction des bons esprits, ordonne les rituels de purification par l’apparition de La Nuit, du Mystère, du Secret, du Sommeil pour mieux la bercer et l’endormir. Sur ordre de son époux, elle décide du rétablissement de l’Ordre de la Nature et soumet l’Univers par la venue de Phoebus et de ses Saisons qui reprennent ainsi leurs places respectives. Elle commande la bénédiction de l’amour conjugal par l’arrivée de Junon et de La Plainte et décrète enfin la célébration du mariage par Hymen. Or si Titania est la reine des fées, elle n’en est pas moins femme ! En tant que mortelle, elle est aussi en proie aux premiers tendres émois, aux premiers tourments, aux premières folies inexplicables des diverses passions chantées. C’est dans ce climat envoûtant et naïf à la fois, entre jour et nuit, entre désordre et harmonie, mêlant le raffiné à la grossièreté, confrontant de simples humains à des personnages surnaturels, allégoriques ou autres dieux de l’Olympe, que ce concert est mis en espace à l’abbaye de Saint Amand de Coly, tapissée de magiques lumières, comme unique et puissant décor grandiose. Il ne s’agit évidemment pas de reconstituer toute l’histoire de cette nuit agitée durant laquelle ces couples en proie à des sentiments bien troublants qui les dépassent, se poursuivent, se désirent, se déchirent, se séparent, et se retrouvent, mais plutôt d’évoquer un joyeux irrationnel romantique et onirique surtout quand il est question de parler, de chanter les désirs amoureux jusqu’à en perdre la raison. Grâce à un couple de comédiens un pont fantastique et poétique est jeté entre les deux nobles écritures, celle dramatique de Shakespeare et celle musicale de Purcell. Comme dans un rêve où tout s’enchevêtre, où tout est à la fois délicate plénitude mais aussi brutal chaos. Tel un songe…

Crédits

Conception, réalisation et développement : artaban

Graphisme : Pierrick Biovir